mercredi 1 juillet 2015

Autre complément sur le concours d'attelages de Bromont.
Suite à l'article paru dans Le Guide j'ai envoyé une petite bafouille au journaliste…les 4000 spectateurs m'étant restés sur l'estomac !

Monsieur XXXXX bonjour,
Loin de moi la prétention de vous donner une leçon de journalisme, ce n'est pas mon métier, mais je dois avouer que je me suis posé des questions suite à la lecture de votre papier sur le concours d'attelages du 19 au 21 juin dernier.
4000 spectateurs en 3 jours ! Diantre !
Etiez-vous présent sur le site pendant ces compétitions ou avez-vous tout simplement écrit ce que vous racontait le sieur Deslauriers ?
Avez-vous vérifié ses dires auprès d'autres personnes présentes sur le site ?
Personnellement j'ai passé 2 jours sur le lieu des compétitions. Pour le dressage il devait y avoir environ 20 à 25 spectateurs et je suis généreux. Pour le marathon, le samedi, la "journée la plus spectaculaire" il devait y avoir 200-250 visiteurs et, le dimanche, si je me fie aux photos et vidéos que j'ai vu, et bien c'était assurément les mêmes 25 que vendredi !
Avouez que nous sommes loin des 4000 spectateurs imaginaires de Roger Deslauriers.
Peut-être ne connaissez-vous pas l'énergumène ? C'est un cas ! Il nous fait le coup à chaque concours depuis 35 ans.
D'ailleurs, avec quelques amis voisins, nous nous amusons tous les ans à prendre des paris sur le nombre de spectateurs rapporté par les médias (Voix de l'Est et Le Guide) lors de la tenue de l'International Bromont (Juillet-août).
Cette année j'ai parié 40 000, un autre 50 000 ! En 3 semaines.
 (Dame, il va y avoir de la surenchère cette année, il faut faire mousser les JEM 2018 qui s'en viennent à Bromont comprenez-vous. Il faut beurrer épais !).
Nous prenons des photos et ensuite nous comptons…et rigolons.
Résultat ? Toujours un zéro de trop.
De grâce arrêtez de colporter les balivernes de ce triste sire.
Un journaliste se doit d'être objectif. Le but d'un journal est d'informer.
Un peu de rigueur que diable !
Je vous mets les liens pour visionner 3 vidéos qui vous permettront de juger vous même qui dit la vérité.
Je reste à vôtre entière disposition pour de plus amples informations.

Amicalement.
 Et sa réponse.
Merci d’avoir pris le temps de m’écrire, je dois vous avouer que je vous ai lu avec amusement! Je prends bonne note de vos observations, même si je dois dire qu’en tant que journaliste, notre réalité étant ce qu’elle est (elle demeure méconnue), elle ne nous permet pas d’assister en personne à tout ce que nous couvrons. Quant à mon objectivité, loin de moi l’idée de prétendre tout connaître de ce métier, mais je crois que je me fais un devoir de l’exercer, dans les textes plus fouillés et approfondis qui tapissent les pages du Guide.

Au plaisir!
XXXXXXX
Journaliste.
J'ai hâte de voir ses prochains papiers sur L'International Bromont.









Pas de photo aujourd'hui, il pleut, comme au mois de juin…mais nous sommes en juillet !
Ca donne une chance de plus d'écouter la radio…Libertaire. J'ai découvert dans le cadre de "Idéaux et débats" (mardi 18h heure française) un auteur de BD, Nicolas Debon, qui nous parlait d'un essai de commune "anarchiste" dans les Ardennes en 1903.
Ecoutez ici à partir de 56' 30".
Ou voir là.



 Qualifié d'utopistes, de rêveurs, d'anarchistes, plutôt mal vus par la majorité de la société, l'expérience dura 6 ans. La "société" n'aime pas les rêveurs…les utopistes…les marginaux…les ermites…les ceusses qui ne veulent pas vivre comme les autres.
Ca fait vachement chier le reste du troupeau !
Rappelez-vous que traverser la Manche en aéroplane c'était de l'utopie aussi, pourtant 60 ans plus tard on posait le pied sur la lune !
L'utopie c'est ce qui n'a pas encore été réalisé.
Tranquillisez-vous bonnes gens, tous ces rêveurs là ont été, 5 ans plus tard broyés, éclatés, hachés par les marchands de canons qui étaient et sont encore les fleurons de l'industrie européenne.